République Tunisienne Ministère de l'Agriculture et des Ressources Hydrauliques et de la pêche |
Sous un climat méditerranéen doux et sur un sol bien drainé, fertile et riche en humus, les régions de la basse vallée de la Medjerda, sont bien réputés par la production d’artichauts frais de très bonne qualité : de couleur violet ou vert franc, fermes, denses aux écailles bien serrées et aux feuilles cassantes, luisants au soleil.
Production
En Tunisie, la culture de l’artichaut occupe le sixième rang, Sur le plan emblavure, après la tomate, la pomme de terre, la pastèque et le melon, les piments et l’oignon.
La moyenne des superficies réalisées durant la dernière décennie est de l’ordre de 2307 ha. Et La production issue de ces superficies est en moyenne de 17307 tonnes.
Prés de 95% des superficies réalisées sont concentrées dans les régions de la basse vallée de Medjerda (Gouvernorats de Béja, Manouba, Ariana et Bizerte). La Délégation de Jedaida (gouvernorat de Manouba), avec ses 600 ha est la zone de plus forte concentration d’artichaut dans le pays.
Cette concentration serait la conséquence de l’adaptation de cette culture au type de sol et de la qualité de l’eau qui caractérisent cette région et également au savoir faire acquis par les producteurs.
Le reste de la superficie (5%) est réparti entre les gouvernorats de Jendouba, Nabeul, Sousse, Zaghouan et Kairouan.
La période de production de l’artichaut en Tunisie s’étale de début octobre jusqu’à fin mai. La production de l’artichaut de type blanc prédomine durant les périodes automnales et hivernales alors qu’à partir de la deuxième moitié de février c’est la production d’artichaut de type violet qui prédomine.
Les principales variétés cultivées en Tunisie :
Variété de type blanc
Variété de type violet
Les besoins annuels en plants d’artichaut pour l’extension ou le renouvellement des superficies cultivées sont estimés à 15 millions d’unités, toutes variétés confondues. Ces besoins sont généralement satisfaits par l’autoproduction, moyennant la multiplication classique par voie végétative sous forme de cabosse, bâtonnet et éclat de souche.
Et en vue d’améliorer le potentiel de production et le volume des exportations, le GIL incite les producteurs à utiliser un matériel de départ sain tel que des plants de pépinière et des vitro plants qui présentent plusieurs avantages, notamment la lutte contre le phénomène de dégénérescence
Exportation
Le futur de cette culture semble être bien porteur surtout que l’exportation en produit frais a atteint en 2013/2014 les 1222 tonnes contre une moyenne de 1132 tonnes durant les 5 dernières années.